mercredi 22 avril 2009

La corbelle


Mélancolie. Que de douleurs !
*
Perdue dans la tempête du divin
Acte d'une note dans une langue frêle
Achève la femme et fait naître l'écrivain
Qui dénote le drame d'un excès de zèle
Déferle de ses plis des clips temporels
Lancinants cris aux extrêmes de l'humain
Démêle au présent un futur qui rappelle
Au soin d'une raison d'un passé hautain
La marée des temps chamboule au pluriel
Les lecteurs fans et celle qui épèlle
L'horreur abhorre mes vers et ovule d'une corbelle
*
Le pas fuit le pas dans l'implacable course
La main serre le poing pour dénouer l'antre
Le noeud d'un volcan qui en sera la source
La nuit s'éternise à tarer ces ressources
Dans l'espoir du jour colmatant le centre
Et finir ces larves, ces douleurs au ventre
*
Le visage fade, le regard froid
Tente l'escapade l'âme aux abois
Juba Rachid

vendredi 8 août 2008

epier d une serrure

Odyssée sans apocalypse

Ose m'épier d'une serrure.

Ce fut un jour de grande pluie
Un ciel sombre comme mon cœur
Point de chiens errants ni ces chats qui me fuient
Trempé de mes peurs
Cafardé dans ma nuit
Qu'en l'ironie de mes sourires que ton regard effleure
Un passé frais de rêveur
Dans un présent démuni
Défile l'attente dans mes heures
De ce chagrin impuni

Ose encore
Quand, dans mes pas en pendule
Dans cette chambre défaite
Que ton ombre circule
Et de ce flirt d'amourette
Des conséquences déambulent
Aux frissons d'un recul
Les contours d'une silhouette
Battant des ailes en libellule
Succombe au charme, muette
Nie l'accord

Ose ce soir
Ose m'appeler au téléphone
Ose user de sanglots
Pour me dire j'abandonne
Ose tanguer dans tes mots
Et que dans ta voix raisonne
Cette chanson d'Adamo
Que tes doux soupirs fredonnent
En écho à mes maux
Et qu'en amoureux je pardonne
Nie ta gloire

Ose toujours
Ose toujours rire aux éclats
Et finir si vite blottie
Au creux d'un cœur trop las
Muant de pauvre en nanti
Et toi, d'une fille ! D'une innocence !
En femme reine où une décence
Impose le rythme du ballet
En ténor ! Sous les yeux d'un valet
Qui s'offre le plaisir d'une dance
Rêvée l'unique fois dans tous les sens
Pour quand le retour ?

Ose comme le temps
Vivre mes jours, bercer mes nuits
Faire le printemps dans mes ennuis
Faire de l'hiver tous ces bons vers
Au coin d'un âtre où tout prospère
Les flammes d'un feu jalousent à tort
Les lèvres suaves et les courbes d'un corps
Faire de l'automne qui s'abandonne
Aux jeux de cartes pour une redonne
Quand tes atours se laissent aller
Où la douceur s'est exilée
Où la vie s'acharne ferme
Offre une toile menée à terme
Dans un bourgeon qui explose
Balayant ces temps moroses
Une rose ! Est-ce le printemps ?
Et tout l’été en apothéose !

Ose un jour
Ose un jour revenir et faire d'hier un refrain
Où mon monde délire d'être élu parrain
À lancer ce navire explorant mes lointains
Pour seul vivre un destin
Ignoré par innocence
Pour seul souffle l'instinct
Hérité d'une enfance
Serions-nous divins ?
Et procréer l'existence
Existes-tu bonheur ?

Existeras-tu dans ce regard marin
Dans ces plages désertes abritant le silence
Au large de ces mers qui envoutent mes romances
Que ma proue fend quand mes rames s'élancent
Abandonnant une rive pour un azur incertain
Un horizon irréel et le défi immense
A tous deux se mêle un regard hautain
Certain ! De n'arrêter l'errance
L'oiseau bleu vivant et un cœur comme écrin
Certain que mes sourires n'offensent
Dans ce souffle sans fin

Existeras-tu dans ce regard stellaire ?
Condamné vivre en mouvement
Pour un équilibre hors pair
En orbite par dévouement
Où tout gravite et allant vers
Un infini sans dénouement
Et ces certitudes d'Albert
Accentuent l'engouement
Quand, ailleurs, des chasseurs de lumière
Admirent, patients, le déroulement
D'une naissance austère,
Ou l'éveil de la belle au bois dormant.

C'était toi je me souviens si bien
T'avoir croisé dans l'abécédaire
De ce peu de choses et mine de rien
Dans mes petits pas imitant ceux du père
Dans les yeux doux d'une mère
Que je surprenais souvent en ange gardien
Qui étais-tu parmi les miens ?

Qu’étais tu si non ce rien de rien
Ailleurs en mômes de la cloche
Roulé si haut roulé si loin roulé si bien
Ou en gavroche

Serais-tu ce secret furtif de la nuit ?
Qui surplombe royalement les milles
Ce voyage nocturne des rêves juvéniles
En chaine se déchainent et cette mort qui fuit
Sans soucis point indécis et d’un pas habile
Qu’une cheraz majestueusement construit
Et altère ce roi tyran en enfant docile
Quant à ses vassaux, chaque matin, émus et éblouis

Sera tu cette lettre qui n’arrivera jamais
Faute d’une nova aveuglante à voir
Que seul un cœur clamait
Cette page froissée rédigée un soir
Que l’unique femme rêve recevoir
Que le feu de mes hivers disperse en fumée
Ce manuscrit timide adressé nulle part

Seras tu ces mots qu’aucun souffle ne prononce,
De crainte que ce monde n’y soit englouti,
Qu’aucune lettre ne compose ni de lèvres qui dénoncent
Fusse le Zahir en guide ou ce Rumi de muphti
Dans un regard vide qu’un vague à l’âme étourdi
Je suis né avide, libre ou soumis ? Je reste sans réponse
Le sang des veines s’évide et le cœur engourdi
Cupide aux lumières, vis mes peurs des carences

Oh ! Silence.
Mes scies lancent des cris, écrits denses
En va-et-vient d’une marge vive
Au large d’un bord en dérive
L’œil se noie de tes absences
Les sciures font ta présence-
En font foi de récidive

Ainsi souvent une larme choie, une joue vieillie
L’âme s’octroie des moments de joie ensevelis
Ainsi souvent des vents se lèvent élèvent des suies
A marrée basse l’offre égare et éblouit

Sous mes ‘’si’’ des fleuves dansent
Epousent l’ombre de mes rêves
De rive en rive dans l’opulence
Nés de si loin nés de si peu pleins de verve

Pleins de vie que d’amour
Dans l’Eden de mon enfance
Que de haine dans ma mort
Dans mes rides en abondance

Que mes pas dans ce noir
En appât au silence
J’égrène mes gloires
Au rythme d’une cadence
Qui ne fait qu’asseoir
L’hymne d’une insolence
A l’insu d’un espoir

Je soupire et ralenti
Foule d’un regard ces horizons
Interroge en abruti
L’éventail de mes blasons
Qu'une foule applaudit
Acclame l’érudit
Je me mets au diapason
Quand soudain ! un ouragan
Conciliabule ? Pardi !
Et ces fades saisons
Etalent mes non-dits

L’espoir qui erre est exquis
Chamboule mon âme paisible
Né de mes rêves non conquis

A suivre

Juba

jeudi 25 octobre 2007

Mot-lierre





Mot-lierre


Pas plus beau qu’une cible,
Ca se conjugue au féminin.
Entre le doute et le plausible
L’anse change de main,
Là, le sot est bien visible.
À nous deux lassés.
***
Se morfondent

Nos rimes, et mon âme à la dérobée
Comme des lâchetés nauséabondes
De conciliabule en aparté barreaudé.
Sans cœur, en gueuse immonde,
Aux visions binoculaires à la mante
Et cette soif carnassière
Se voile en religieuse éloquente
Comme pour paraître sincère.
***
à l’insu d’un mal crédule
Tu t’es mise à courtiser
Sur le fait, munie d’un pendule,
M’ornant un macadam balisé
à perte de vue irisé,
Mais en bagatelles de mots ridicules.
Ris-tu ? Ton hypocrisie avisée,
Et ces champs de fleurs arrosées
S'éveillent en bidules.
***
Quand en papillon frêle
Ma voix chante une poésie en femme
Que mes ailes caressent, brament,
Mais dans l’imparfait des sillons
se démêlent à ma foi l’ivraie et les blasphèmes
Et ses sens démesurés des grandeurs.
Nos mimes en miroir s’entremêlent,
Sur mes lèvres, franchise, quant aux échos en leurres
Car mon temps est suspendu, pendu à mes valeurs.
***
Et-il vrai de vrai ? Que l’amour est devanture,
Poinçonner à de majestueux camouflages,
Ces sourires ironiques en armature,
D’exhiber perles et parures.
Triste esplanade à ces saillantes déchirures.
Défaire pour effilocher un refuge.
Ta rime rame mon déluge.
Raccommoder sans frôler l’imposture.
Qui rit rote et se méfie des futurs
***
Dans ces marges ton passé douteux,
Les mots rongent et s’arrogent l’insensé,
Les échos pèsent couteux
Sur ce choix harmonieusement cadencés,
En araignée tissant sa toile
Mais à des fins soupçonneux,
Toujours, coudre pour faire mal,
Tant de pas foulés s’effacent,
Quelques brindilles s’immiscent lasses
Que l’amour en surface,
A perte de vue, à vue de face.
***
Toujours là sans être las,
Ces présences à l’appel
Pour veiller aux rappels,
Amour sens, amour au glas.
Non ! Pas la berlue ! Belle et bien ça
Amour, je m’appelle
Petite, dans mes parages
S'armure et hante mon réel.
Et ses mélodies presque irréelles
Dans mon cœur en gage,
Ses accoutumances baignent mes pages,
Tant de mots doux à mes naufrages.
Si elle mue en Gange j’en serai ses rivages
En pèlerin sage.
***
Mais qu’en est-il de toi ?
Toujours ces tics ?
Tous tes tacs côtoient
Quelques lueurs civiques
Que tu couds en patois
à des fins pathétiques.
***
Juba

Autant en emporte le vent




Autant en emporte le vent

Faudrait-il être ? Quand on est rien pour soi,
Plutôt mourir que vivre vaincu.
Entendu dire que le cygne chante une fois,
Au prés des dieux s'élance convaincu
De renaître digne et fier de sa foi.
Sobre par orgueil que mendier un écu.
Quant au vœu final souvent que parfois :
Pas plus hardi qu'un aveugle ou un roi déchu.
***
Ô ! Khamsin de mes sud ensoleillés
Sous tes rages en tornades je reste muet
Un autre visage immerge paisible et adoré,
Frêles sont-ils mes grains dorés?
Quand leur abondance sur des galbes rayés
Ensorcelle l'âme de ces princes honorés,
Que des saints chantent l'homme étayé
À des racines en dattier fable à des sables remués.
Fablier en verve et des médailles arborées.
***
Ô ! Soleil de mes cieux fan de mes lieux,
Tu me chauffes à blanc de ta jalousie
Dès les premières heures du jour, curieux,
Délavant mes aubes douces. Furieux ?
Caresse de tes yeux un dieu en sosie,
De tes rayons des mirages en jacuzzis
Des illusions en casinos somptueux,
Un rêve flou, au bout, un cauchemar odieux.
***
Mes hibernés dansent sur ma chaleur
Eveillés par une obstination infantile,
Caressent ma solitude sans peur,
Arrogent et veillent mon asile.
Vipères en vers et scorpions agiles
***
Tout s'hérite le trône, le mot, et la raison
J'en use à ma guise, en casino j'étale mon art
Quant à ce qui reste c'est aux dames en pâmoison,
En fleurs, à mes pieds brandir mon étendard
***
Etranger ! Absurde ta requête ! Une souris ?
Ravage ta récolte et sème la terreur ! ?
S'esclaffe une foule assujettie d'un air ahuri,
Furibarde ta plainte, plaisantin laboureur.
Quand, d'un geste de main un roi abruti
Ramène le silence. Plier l'échine est de rigueur.
Acquiesce de vive voix et accuse le rongeur,
Mangeur du collier de la reine selon son mufti,
Tout le monde s écria <>
***
C’est dans l'infini des jeux, enjeu de mes blasphèmes.
C’est dans art-circule que naissent ces dilemmes.
Je ne sais plus dormir arborant ces thèmes,
Fuyant le pire, abandonnant l'empire des morphèmes
***
Pourrons nous être autorisé à respirer un jour, s'il y a jour, car la nuit s'étire et s'étale à tout l'empire. Y aura-t-il d'autres articles instaurant l'holocauste, s'accaparant paroles et rôles. Je trouve que c'est bien dit dans la construction, lapidaire si je dois reprendre des commentaires, mais le sens me donne la nausée.

***

Juba
Le scorpion et la grenouille
***
L’hymne de mes pensées
En ce tardif réveil,
Le regret de m’élancer
En ces captivants sommeils,
Où je suis caressé
Par tous ces soleils,
Par toutes ces merveilles
De ces livres entassés,
Qu’une poussière roussit
Qu’un souffle éveille.
***
À mes pas cette sirène.
Épris d’une chaleur
Pour reprendre ces valeurs,
S’accaparant des rênes.
Revoir ces couleurs
En ces tentatives saines.
***
Pris place à cet âtre
À remuer ces braises,
Je ne fais qu’accroître
Les tons de mes dièses.
***
Et j’entends rabattre
Un thème enfouis,
Le lustrer de ce tartre.
Une légende sous une suie.
De ces lèvres d’esclaves
À mes nuits d’enfant
Une voix s’élève,
Débusque mes bas fonds.
C’est dans mes rêves.
***
Une Afrique dans ses journées d’été.
Sous l’ombre répandue d’un chêne,
Une brise en ses feuilles chantait
Sous l’accent doux d’une marraine.
Mes yeux captifs, une âme dorlotée.
À cet étang, qu’une grenouille habitait.
À ses rives un scorpion hideux en peine
Pour une traversée, en ces velléités d’entêté.
***
Brigue l’aide du crédule locataire,
Qui fini par accepter sous jurement
D’abdiquer à une folie arbitraire
De ne point le piquer et tenir serment.
***
D’un air tempéré, agrée les propos.
En guise de foi, évoque sa noyade,
S’il en soit ainsi accroché à son dos.
Confiant, le passeur se mit en rade,
Évoque son assistance à tous ces badauds.
Élogieux ! Le discours, en cette esplanade.
Elle fut applaudie au baisser du rideau
Par son ôte de son dard à cette aide
***
Par des mots un peu tard s’exclame.
Regrette vivement cette randonnée.
Daigne une raison pour rendre l’âme,
Qu’ardemment à l’agonie la réclame.
Un acte incompris que vivante elle blâme,
Pour qu’elle puisse enfin pardonner.
***
Mes compagnons dérivent inertes et entrelacés.
L’un s’acquitte d’une vie pour une vertu qu’il brade,
L’autre par ignorance, d’un instinct opiacé.
Une cigale au loin leurs donna une aubade
***
Juba
Stoique

Je parle dans ma la langue, je roule les r
Sous le son des vagues, divague de joie,
Quand au loin des murmures dans les airs
Ronflent de foi à leur guise et se vantent les rois,
En Tiran, dans de beaux vers et des draps de soie
Que d’ouïes sourdes ! Se vantent de boire la mer
Et que le singe mime le maitre dans l’austère.
Que d’ouïes sourdes ! À l’incompris d’une lumière.
Que de fans ! En fanfare sur cette terre
À valser au rythme d’un tango sans manières.

Sauras-tu éteindre le soleil ?
Oh ! Que oui, quand en nuit je me transforme.
Alors, tu es le jour qui veille ?
Sauras-tu faire la pluie à mon réveil ?
Car j’aime les nuages et ces vagues formes
En baud dans l’air, quand les coqs s’éveillent.
Toi, qui si tôt sur le tard tiraille.
Si oui, tu es dieu ! Dans le mot sur des lèvres difformes,
Si non, tu es le sourd aux sens des merveilles,
L’aveugle du cœur, quant au reste informe.

Ce fut seulement hier de ses lèvres exu-ltées
Pas pery encore, ce saint nomade
Tranche ce choix, de l’amour dans le cœur, réputé
Caduc parait-il et langue de bois, criarde
Quand par essence fait baver les futés
Oh ! Petit prince, même les murs bavardent,
Qu’en est-il des renards bêtement réfutés ?
Qu'en est-il des jabots de miel en barde ?
Des soupçons, d’un Jubilaire carotté.
Sous une algie profonde une sagesse me regarde,
Saigner des bourgeons plein la farde !
Et de ces tics sans Poe il fait tout capoter.

Juba



Tic-Tac

En hommage aux rues désertes, aux mélodies du silence

Sans nous, malgré moi et vous
Malgré tous
Au gré du temps. Ils avouent
Reconnaître leur source,
Des saumons en retraite, un ours,
Et ces eaux douces
En des figures de Lissajous
Au néant de mes courses
Et, qu’ici tout se joue.

Il admet battre la mesure
À l’insu de mes silences,
Amarré en apparence
Mais en chimère d’usure,
En roseau veules et denses
Obstruant mes futurs.
Saignantes mes blessures
Au constat des carences.

Sans cœur, que des leurres,
Il épèle ces poussières,
Elles s’amoncellent en douceur
Au rythme des ses prières.
Dans un éclair de lueur,
Secoue et oblitère
Un visage en sueur
Epicé de toutes peurs.
Sans raison il désaltère
Mes souhaits de rêveur.

N’est-il pas temps ? Plus peut-être ?
De chaparder le dieu des temps,
Au pis-aller Calliope des ancêtres
Et Clio en élixir pour rimer et renaître
D’un si lointains-restés, tambour battant
Et cornemuse en fanfare vrillant
Des ouïes bornes, sans nul paraître
Arrogant, mais fécond et vaillant.

Le soleil fait des jours enjoués.
Le soleil fait des nuits dévouées.
Et moi je ne fais que, les, compter
Les conter, pour une mémoire calottée.


Juba

Le chant du cygne

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Le chant du cygne[1]

Selon vous et par ce qui va suivre,
Suis-je ce sage d’hier ? Dites le moi ce soir,
Dites le moi vivant, je veux crier gloire.
Aux près des dieux, j’entends revivre.
Je serai heureux dans ce linceul, dans ce couloir.
Faites-moi ces honneurs, exaucez l’espoir.
Point attristé de quitter l’éloge, plus ivre.

Une fable du nord sur des lèvres berbères.
Dans leur cœur, dans leurs contes d’hier.
De ces Zouina,
[2] de ces Louiza,[3] à ces soirées d’hiver.
Longues et froides, un creux, une faim et des prières.

Une datte témoigne un jour à cette barre,
Qu’elle fût sollicitée par le pauvre ne se laisse choir
Qu’à l’agonie lente sous les yeux du vieillard,
Qu’aucune avant elle ne l’eut accompagné en ses lares.
Le roi épris, à ses sujets ordonne et déclare,
Qu’au-dessus de sa tombe lui percher un dard.
En venir à bout de ce désir un peu tard.
Je revois là l’amertume de rousseau
[4], de son char.

Subtil, je fonds en mes amonts, mes déboires.
Occire le génie qui perturbe une mémoire !
Couronner des plis même blasphématoires !
Ruminer des dogmes et prêcher l’aléatoire !

Arrêtons de conjuguer le présent, élite d’un futur.
Ternir le passé sujet d’une conjoncture.
Éternisons le sens de mon dernier vers.
Jugeons-nous le moment à travers l’histoire.
Juba

[1] En pensant à Socrate, Galilée…etc.
[2]Zouina : prénom de femme (au sens de belle)
[3] Louiza : prénom de femme (au sens de bijou)
[4] Rousseau : allusion a Jean Jack Rousseau (à quoi bon de savoir conduire son char quand on est au bout de la carrière)

lundi 23 avril 2007

Les routes de madison

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Madison...
( extrait.)


Dévouée sous ces amicts .
En sacerdoce dans cette arène .
Prône la foi dans l’accalmie .
Dans ses soupirs dans son halène .
Sous des regards blasés,blêmis .
Que De vœux vains s’enchaînent
Que de murmures aimés omis .
Sous ces soleils ternis d’ébène .
Juba

samedi 21 avril 2007

L'autre versant







L'autre versant

( extrait )




J ai une faim de loup
Que je veux vendre
A ceux qui n'ont point de pou
Ni le temps d’attendre
A ceux qui, ce monde fou,
Les-écoute sans répondre
Je me hasarde de m’y rendre
J’immerge de tout en boue
Dans mes rêves de bout en bout






Juba